Hydrogéologie

À l’heure où s’achèvent les travaux du référentiel hydrogéologique de la France (BDLISA), les apports du RGF vont permettre de franchir un pas décisif dans la description des entités hydrogéologiques françaises.

BDLISA, le référentiel hydrogéologique

Logo BDLISAFruit de travaux conduits depuis dix ans par le BRGM par conventions avec le ministère chargé de l’Écologie, l’Onema, les agences et les offices de l’eau, BDLISA (Base de données des limites des systèmes aquifères) propose un découpage du territoire national (Métropole et Outre-mer sauf Mayotte) en entités hydrogéologiques organisées en trois niveaux d’utilisation (national, régional et local), soit trois échelles d’étude pour la protection et la gestion durable des ressources en eau. Outre l’emprise de ces formations géologiques, aquifères ou non, BDLISA comporte des données sur le type (alluvial, sédimentaire, volcanique) et la nature du milieu (poreux, fissuré, karstique), l’état des eaux (captives, libres) et les ressources potentielles.

Quoique bidimensionnel, BDLISA prend en compte les parties non affleurantes des entités, ordonnées suivant un ordre croissant, mais sans indication de profondeur. Malgré l’absence de données de profondeur et d’épaisseur, on peut ainsi suivre la progression verticale de chacune d’elles et la localiser dans la pile des entités hydrogéologiques.

Des modélisations de la 2D à la 3D grâce au RGF

 à l'aide du RGF, donner de la profondeur à BDLISAAvec le RGF, BDLISA va intégrer la troisième dimension. Il sera possible de mettre en cohérence l’emprise des entités avec les logs du RGF, et intégrer pleinement la dimension verticale. La démarche a été testée sur le Fossé rhénan, avec l’étude et l’intégration des données de 356 logs de forages validés par le RGF. Premier enseignement, les deux référentiels convergent et peuvent communiquer. Ce travail de rapprochement a concerné une soixantaine d’entités hydrogéologiques, dont plusieurs ont été modélisées en 3D. Le RGF apporte de considérables enrichissements grâce à une réinterprétation globale de nos connaissances. Et en donnant accès à la totalité de l’emprise, il ouvre des perspectives sur les ressources notamment énergétiques à beaucoup plus grande profondeur.

 

Dernière mise à jour le 20.02.2017